Le site Ocean Fifty a été éco-conçu par David Daumer, Morgane Decaux et Les Raisonné·e·s.
Un site éco-conçu pour Ocean Fifty
Rédigé par Les Raisonné·e·s (Mathilde Laplace et Amandine Garnier) et Ocean Fifty (Anne Guillard)
Parce que la classe Ocean Fifty, ses membres, ses partenaires, engagent une réflexion profonde sur leur responsabilité environnementale, nous avons choisi de créer notre nouveau site dans une démarche de sobriété numérique. Car oui, le secteur du numérique a des impacts sur l’environnement :
– 53 millions de tonnes de déchets d’équipement électriques et électronique produits dans le monde en 2019 (2020, Global E-Waste Monitor (ONU, ITU)
– Un taux de croissance annuel des émissions de gaz à effet de serre estimé à 6% . Un des plus forts taux de croissance, tout secteur confondu. (Mars 2021, The Shift Project)
– Un taux de collecte pour recyclage très faible, seulement 20%, impliquant des pollutions, des trafics, etc.
Et si le secteur du numérique a autant d’impacts, c’est qu’il repose sur un nombre faramineux d’infrastructures (serveurs, etc.) et d’équipements (ordinateurs, téléphones, etc.) ! Et même si on ne s’en rend pas compte, ces outils consomment énormément de ressources matériels et énergétiques. (Il faut plus de 800kg d’énergies fossiles et de minéraux pour fabriquer un ordinateur de
2kg !)
Pour en savoir plus > Fresque du numérique / Rapport Shift Project
Mais alors, pourquoi éco-concevoir un site internet ?
Éco-concevoir un site internet, c’est notamment réfléchir à la consommation d’énergie qu’il implique et garantir la pérennité des infrastructures et des équipements numériques qu’il emploie.
Il s’agit donc de choisir les bonnes méthodes et les bons outils de conception pour limiter :
– le chargement et le transfert de données : image, contenus, requête entre le site et des outils externe, durée d’utilisation du site par un utilisateur, etc.
– l’obsolescence du site : compatibilité des technologies utilisées avec tous les équipements, durabilité des informations qu’il contient, etc.
Mais pas seulement, face au défi écologique se dresse aussi le défi de l’attention et de l’accessibilité : éco-concevoir un site, c’est aussi respecter les individus qui l’utilisent et s’assurer qu’il soit utilisable par le plus grand nombre.
Un petit pas pour Ocean Fifty
Nous n’allons pas régler sur le champ le problème de notre empreinte carbone, mais ce que nous pouvons faire… faisons le ! Et finalement, un site internet, à quoi ça sert ? À y trouver l’info dont on a besoin. Ni plus, ni moins. Vous y trouverez donc l’esprit de la classe Ocean Fifty, les skippers de la classe, leurs multicoques, le calendrier de la classe, et des actus. Et beaucoup de liens vers les réseaux sociaux des teams, leurs mediathèques, les sites des courses du calendrier.
Bonne navigation 😉
La démarche appliquée au site Ocean Fifty
Le site d’Ocean Fifty s’inscrit dans cette démarche de développement web responsable.
L’éco-conception est apparue comme un défi dont l’enjeu a été d’intégrer les contraintes de sobriété numérique à chacune des étape de création du site.
La structure du site est organisée autour d’un objectif de communication fonctionnel :
– Une page par besoin (car l’impact d’un site se calcul par page !)
– Un traitement de l’information succinct
Le graphisme contribue à l’accessibilité et à la réduction du poids des pages :
– Une page « Actualité » minimaliste, sans visuel
– Des noms de liens et des boutons explicites
– L’utilisation d’illustrations figuratives vectorielles pour habiller les pages
– Pas plus d’une photo par page pour présenter les courses, les skippers, les bateaux ce qui
– Des animations de mouvement en plus de la couleur pour les éléments interactifs
– Les mêmes images utilisée entre les pages archives et les pages dédiées
– Une mise en page simplifiée et similaire entre les pages
– Optimisation des images pour garantir leur légèreté
Cet effort de conception a permis d’optimiser le développement technique du site :
– Une typographie installée en local
– Aucune requête externe au site
– Pas de plugin GAFA installé
– Aucun tracking imposé à l’utilisateur
– Utilisation du thème WordPress Susty, extrêmement léger
– Optimisation du code html, et CSS
– Choix d’un hébergeur reconnu pour sa démarche éco-responsable et ses faibles impacts environnementaux : Infomaniak (Suisse)
– Un webdesign responsive, c’est-à-dire adapté aux formats mobile
Ces efforts de conception permettent d’obtenir un site globalement peu consommateur d’énergie et qui offre à tout le monde la possibilité d’y accéder quelque soit la qualité du réseau et l’outil de navigation utilisé !
Ce qui pourrait encore être optimisé :
– Utilisation d’un hébergeur Français, voire breton !
– Utilisation d’un CMS plus léger (type Kirby)
– Passer le site en statique
– Mettre en place le lazy-load
– Abaisser encore plus le poids des photos en modifiant leur traitement (désaturation, filtre clair, etc)
– Usage de la même typographie partout
Pour tester les performances du site :
– Eco-index
– Website Carbon Calculator
– Yellow Lab Tools
– Web.dev
– Tools.pingdom.com
– etc.